Dessin A – Le paysan
Il est au bas de l’échelle.
Il se présente sans protection.
Le paysan apporte son propre arc et ses flèches.
Il est mobilisé par la seigneurie dont il dépend.
Les serfs et esclaves sont exemptés.
Sa cotte d’arme est usagée, quand il en a une.
Sa grande besace de toile renferme tous ses biens.
Parfois, il transporte une couverture de laine lui servant de manteau et une pour la nuit.
Dessin B – Le soldat
Sa tête est protégée d’un casque de cuir bouilli.
Il est renforcé par des bandes de métal.
Il détient un coutelas primitif qu’il détourne parfois de sa fonction première.
En sus, il emporte son propre arc.
Ce dernier est accompagné de flèches transportées dans un carquois de toile.
Au civil, il est ouvrier ou humble paysan.
Dessin C – Le soldat aisé
Il revêt un casque métallique posé sur une cagoule de cuir.
Il emporte, lui aussi, son carquois plein.
Un bouclier rond enrichit son attirail.
Pour le combat, il apporte une hache, coincée dans sa ceinture.
Dessin D – Le soldat professionnel
On l’appelle le soudard.
Ce terme vient du mot soudee (soldat encaissant une solde).
Il est aussi décrit comme conscrit s’acquittant de ses obligations seigneuriales de l’host ou même du guet.
En sus de son arc et de ses flèches, il est doté d’une pique et d’un poignard.
En qualité de soudard, il détient une épée.
Il est entraîné à son maniement.
Une cervelière lui sert de protection.
Elle est installée sous le heaume de combat, sur une cale épaisse.
Dessin E – Bourgeois ou maître artisan / soldat de métier
Sa tenue est pourvu d’un haubert de maille.
Il est coiffé d’un casque conique sans nasal. Ses gants sont en cuir.
Son épée (de bonne qualité) est contenue dans un baudrier de tissu (ou de soie) avec une fermeture de type langue de serpent.
Il peut être le meneur d’un groupe de 8 à 10 personnes.
Dessin F – Chevalier / Notable
Le chevalier est un sans terre.
Le notable vient d’une belle ville et veut se distinguer (ou obtenir une quelconque reconnaissance).
Il est pourvu d’un gambisson à collerette et d’un haubert de mailles.
Un chapel de fer surmonte sa cale gamboissée.
Ce n’est pas pratique pour tirer à l’arc.
Or, ce n’est pas son rôle.
Il est là pour commander.
Son épée est de très belle qualité.
Elle est rangée dans un baudrier en cuir.
Il doit savoir manipuler son arme.
Il couvre ses mains d’une paire de gants en cuir épais.
Ses chaussures sont robustes et attachées par des noeuds en cuir.
Il dispose d’un bouclier.
Dessin G – Porteur du Pavois
Il s’agit, sans doute, d’un écuyer en formation.
Ce jeune garçon porte aussi l’arc et les flèches du chef du bataillon.
Il est censé être désarmé.
Il cache souvent une dague sous sa cotte d’arme.
Proposition de tenues historiques pour le XIIIe siècle.
Alain Maillet