C’est l’heure de faire le bilan sur ce qui a été fait et sur ce qu’il reste à faire.
Pour exposer sur un marché artisanal et/ou médiéval, il faut 2 choses: le stock et le véhicule.
Cet été, je me suis penchée sur la question du nombre de marchés médiévaux sur le territoire français (voire européen).
Et très franchement, nous sommes gâtés tellement il existe de festivals médiévaux ou juste journées médiévales.
Le moyen-âge a le vent en poupe!
Il existe des manifestations d’avril à décembre, avec des animations typiques du médiéval (campement, tournoi, forgeron, joute….).
J’ai aussi passé beaucoup de temps à chercher des modèles à produire.
Ce qui entraîne une recherche sur le patronage et la matière première (tissu, fils…).
Aujourd’hui, je sais où je peux trouver de la matière première à recycler (par exemple de vieux draps en coton) et de la teinture naturelle (bah oui, parce que les draps sont, la plupart du temps, blancs ou beiges).
Par chance, je suis “tombée” sur quelqu’un qui donnait du fil (merci le partage des réseaux sociaux).
En plus, ce quelqu’un a une démarche écolo et environnementale dans son boulot (c’est un atelier de teinture végétale pas loin de chez moi. L’atelier Baolin).
Question fil, je suis tranquille pendant un long, long moment.
En fait, mine de rien, j’ai beaucoup avancé quant au fonctionnement quotidien de mon entreprise.
Reste encore à pouvoir se déplacer.
Là aussi, j’ai cheminé cet été!!
On ne va pas se mentir, il me fallait commencer par récupérer quelques points sur mon permis.
Histoire d’être tranquille sur ce point.
N’empêche, au temps de Jeanne Hachette (dixit Jeanne d’Arc), on ne se posait pas la question des points ou du permis.
Les chevaliers et autres princesses se déplaçaient à cheval ou en calèche et je ne suis pas certaine qu’il était question de permis calèche à points, LOL.
Trêve de râlerie, ça permet aussi de rappeler que la route n’est pas un circuit (pas drôle quand on est en moto sportive MAIS, soyons honnêtes, Le Luc existe justement pour ça) et que c’est, là aussi, une question de partage.
Quand est il de ma calèche? (J’ai bien là encore une ref. qui me fera définitivement passer pour une “vieille” de 43 ans. “Un sarrasin!!!” dixit Les Visiteurs).
Et bien, ma calèche personnelle est en panne (c’est réellement atemporel que de parler de calèche en panne).
Mais, à mon sens, ce n’est pas une fin en soi.
Attendez! Je vous explique. Rhooo!
Pas une fin en soi car, à ce jour, j’ai 2 solutions qui s’offrent à moi:
- J’ai la possibilité de monter un dossier de micro-crédit pour l’achat d’un véhicule neuf
- C’est réparable, mais ça risque de me coûter un “petit” billet.
Dans les 2 cas, j’ai une solution. Je suis en train de monter le dossier. Il me reste quelques documents à fournir.
Mais (bah oui, fallait si attendre à celui là), ça ne me véhiculera pas avant janvier si le dossier est ok. Pas avant février/mars si je dois réparer la voiture.
Ce qui fait que la saison médiévale ne démarrera sûrement qu’à la fin de l’été 2024.
Pourquoi?
Parce que tant que je n’ai pas de véhicule, je ne prendrais pas de date. Afin d’être sûre de pouvoir me déplacer et honorer ce que j’aurai confirmé.
En attendant, je ferai quelques marchés artisanaux dès que possible.