Si vous avez lu ma présentation, vous savez que je suis née dans la région parisienne.
Vous savez aussi que je grandis dans les Côtes d’Armor, près de la mer.
Mon histoire avec les chevaux commence en 1984, lorsque mon père me pose sur son cheval de polo.
Dès lors, je monte en poney-club jusqu’à l’âge de 17 ans. Age à lequel je passe à cheval.
Durant cette expérience équestre, j’ai l’occasion de faire de la randonnée et de m’essayer à l’attelage.
En 2002, je sors d’une formation avec les diplômes du Brevet d’Aptitude Professionnelle d’Assistant Animateur Technicien (option loisirs de pleine nature) et du Galop 6 monté.
En 2003, j’obtiens le diplôme du Brevet d’Enseignement Professionnel Agricole (option activités équestres).
Ces deux brevets m’offrent la possibilité d’encadrer un groupe jusqu’au niveau du Galop 5, en manège ou en balade.
Aujourd’hui, je suis formée (et diplômée) à la couture et je gère une entreprise individuelle.
Grâce à mon CAP Métiers de la Mode Vêtement flou, je suis une artisane de la création.
Fan de séries fantasy et de l’époque médiévale, je propose la fabrication de costumes et accessoires médiévaux.
En parallèle, j’offre une gamme de produits zéro déchets à partir de tissu recyclé.
Depuis août, je suis co-châtelaine du château de la Mothe Chandeniers.
Selon mes recherches, il existe un très grand nombre de festivités médiévales en France.
Mon objectif est de pouvoir faire le tour de France des différentes fêtes et autres festivals.
Proche de la nature, je fais attention à ce que je jette et à ma façon de me déplacer (optimisation des déplacements, transports en commun).
L’atelier La Tresse de Fils Couture est labellisé Répar’Acteur.
Le projet est défini par plusieurs objectifs entrepreneuriaux et personnels.
Premièrement, je désire participer à des festivités médiévales dans le but de vendre mes créations, voire de prendre des commandes. De cette façon, j’ai un contact direct avec la clientèle. J’apprends ce qui plaît ou non en direct.
Cette participation apporte de la visibilité, de l’expérience et du chiffre d’affaires.
Ensuite, l’idée de faire le tour de France des festivités me donne une idée des lieux les plus propices à la vente en direct et/ou commandes.
J’en apprends plus sur la clientèle et ses attentes.
Pour faire le tour de France des festivités médiévales, je fais le choix de me déplacer en roulotte hippomobile.
Mon passé équestre démontre que j’ai de l’expérience. Mon côté écolo me pousse à trouver une façon douce de voyager.
Je reste alignée sur mes valeurs.
La roulotte hippomobile est un très bon moyen de communication.
Les chevaux attirent les enfants.
Très souvent, on peut remarquer que ces derniers veulent caresser cette grosse boule de poils.
Et en général, les parents restent à proximité de leur progéniture en cas de problème.
Le voyage en roulotte est un support de direct/réel/story sur les réseaux sociaux.
Il peut attirer les journalistes (et, donc, un article dans le journal).
C’est un sujet de discussion (“Ah tiens, au festival médiéval, un artisan était en roulotte avec ses chevaux”).
Quelle bonne publicité!
A l’époque médiévale, les artisans se déplaçaient à cheval, à pied ou en calèche.
L’avantage de la roulotte est qu’elle me permet de voyager avec un coin où dormir et manger.
Aujourd’hui, en plus de travailler sur mes créations, je vais faire vivre ce projet.
Il va me demander autant d’énergie et de temps que la fabrication.
Je suis prête à prendre le temps et à relever ce défi.
Qu’en pensez-vous?